Mardi Matin
Je m'était levée de bonne heure, je n'arrivais pas à dormir se qui était plutôt rare puisque j'était une bonne dormeuse. D'habitude rien ne pouvait me reveiller mais là, soudain j'avais ouvert les yeux et plus moyen de replongé dans le sommeil. Mais je savais se qui me maintenait éveillé. Jacob, je ne l'avait pas vu depuis plusieurs jours, bien sur cela était fréquent, il avait sa meute à s'occuper et pourtant comme à chaque fois je ressentait un vide et une peur irrationnelle de ne pas le revoir. Je savait que ma famille s'inquiètait réellement de notre relation à tout les deux, je savait également qu'un jour je pourrais éprouver des sentiments pour lui mais pour le moment s'était mon ami, mon confident, celui avec qui je n'avait pas à mentir sans cesse. Je soupirait et me retournai de nouveau dans mon lit.
Puis au bout d'un moment n'en pouvant plus je décidais d'aller me préparer un truc à boire. Je ne mangeais pas souvent de nourriture humaine mais cela ne me dérangeais pas de temps en temps de manger surtout quand il s'agissait de chocolat. Je me glissais alors hors du lit me demandant au passage si mon père était dans le coin et avait saisit mes pensées. Je savais qu'il essayait de ne pas ecouter mais parfois mes pensées avait tendance à hurler comme pour lui dire que j'avais besoin d'aide à comprendre tout se qui se passait.
Bref ce matin, je n'avais pas vraiment envie d'en parler, je voulais penser à autre chose, être pour une fois une adolescente normale. Je descendis discretement les marches, sachant que même sans faire de bruit, ils sauraient tout les deux se que je faisait, que cela pouvait être frustrant parfois. J'entrait dans la cuisine, qui était là surtout pour faire plus réel, plus humain, et d'ailleurs il n'y avait que moi qui m'en servait pour de vrai. J'ouvrit un placard et j'en sortit une plaquette de chocolat au lait. Je m'installait sur un tabouret et commençait à manger tranquillement, totalement plongé dans mes reflections qui ne mennait nulle part mais qui m'aurait donné un sacré mal de tête si j'avais été humaine.
J'avais perdu la notion du temps mais bientôt je sentit l'arôme de ma mère qui approchait de la maison, je posais le carré de chocolat que j'allait mettre à ma bouche et attendit l'arrivée de la personne qui comptait le plus dans ma vie, celle qui m'avait aimée tout de suite sans aucune condition et qui avait sacrifié sa vie pour me mettre au monde.